Contrairement à Dorothy du Magicien d’Oz qui retourne au Kansas en claquant des talons, Emmanuel Macron a beau taper du pied, adopter des postures martiales, lever le menton et fixer la ligne bleue du Dniepr, il ne parvient pas à obtenir ce qu’il veut : provoquer la défaite de la Russie.
Souvent, à la faveur d’un déménagement, des documents remontent des profondeurs de l’oubli. Ils témoignent d’époques révolues qui concentraient les pires instincts de l’humanité, mais qui trouvent d’inquiétants échos dans les temps que nous vivons et que l’on peut sans mal qualifier d’« intéressants » au sens de la célèbre malédiction chinoise. Nihil novi sub sole, pourrait-on dire.
Il est courant aujourd’hui de parler sans savoir et d’étaler son ignorance tout en se croyant la voix de la connaissance et de la sagesse. Cela ne pose pas de problème devant une bière, au zinc du café du Commerce. Mais quand on occupe la plus haute charge de l’État, un minimum d’attention s’impose[1]. Hélas ! Quand il s’agit de la guerre en Ukraine et, particulièrement, des accords de Minsk, le président de la république montre qu’il ne maîtrise pas le dossier tout en faisant preuve d’une rare arrogance.