3e partie : La « technologie » des révolutions de couleur
Les deux premières parties de notre série consacrée aux dix ans du début du conflit en Ukraine nous ont permis de déconstruire le narratif sur lequel repose encore, en Occident, la justification de la « révolution » de l’Euromaïdan : 1) le président Ianoukovytch ne porte pas seul la responsabilité du report de la signature d’accord d’association avec l’UE : l’intransigeance de la Commission européenne y fut pour beaucoup ; et 2) le pouvoir, à Kiev, était légitime, issu du scrutin présidentiel de janvier 2010, « transparent » et « respectueux des normes internationales » selon l’OSCE, et confirmé par les législatives d’octobre 2012.