Non, non, cher lecteur ! Vous avez bien lu : je ne prétends pas dans cet article ajouter de nouvelles réponses à toutes celles qui ont été émises jusqu’ici et qui épaississent le brouillard plutôt qu’ils ne le dissipent. Mon intention est plutôt de poser quelques questions pertinentes à la lumière des éléments dont nous disposons et, à partir de là, tirer quelques enseignements qui nous permettront – peut-être – d’y voir un peu plus clair.
Concernant la Russie et le conflit en Ukraine, Emmanuel Macron – avec, à sa suite, une énorme partie de la classe politique et la presque totalité de la classe médiatique – s’est engagé dans un narratif qui a très peu à voir avec les réalités et beaucoup avec les techniques anciennes des barbiers : mentir comme un arracheur de dents pour distraire le patient à l’approche d’une douleur térébrante, faire avaler une pilule amère ou tenter de justifier l’injustifiable.
En apparence, pour le président Emmanuel Macron, peu importent les contingences, les contraintes, les aléas, la prise de distance de ses principaux alliés et les gros nuages noirs qui s’accumulent sur l’économie française. Il n’en démord pas : il empêchera la Russie de gagner la guerre par un soutien à l’Ukraine sans limites et sans lignes rouges.