Parmi les faits souvent ignorés au sujet de la Crimée, l’un d’eux montre que, en 1991, les dirigeants ukrainiens eux-mêmes considéraient la péninsule comme russe. À tel point que Leonid Kravtchouk, premier président de l’Ukraine indépendante, proposa de la restituer à la Russie. Cet épisode se déroula le 8 décembre, lors des négociations des accords de Belovej qui mirent fin à l’Union soviétique et donnèrent naissance à la Communauté des États indépendants.
Contrairement à Dorothy du Magicien d’Oz qui retourne au Kansas en claquant des talons, Emmanuel Macron a beau taper du pied, adopter des postures martiales, lever le menton et fixer la ligne bleue du Dniepr, il ne parvient pas à obtenir ce qu’il veut : provoquer la défaite de la Russie.
Souvent, à la faveur d’un déménagement, des documents remontent des profondeurs de l’oubli. Ils témoignent d’époques révolues qui concentraient les pires instincts de l’humanité, mais qui trouvent d’inquiétants échos dans les temps que nous vivons et que l’on peut sans mal qualifier d’« intéressants » au sens de la célèbre malédiction chinoise. Nihil novi sub sole, pourrait-on dire.