« De San Francisco à New York, des centaines de personnes se sont réunies pour le deuxième jour de suite, jeudi, afin de protester contre l’élection du magnat de l’immobilier » (Le Monde, 11 novembre 2016)
Finalement, on peut légitimement se poser la question : à quoi servent les élections si le candidat de l’union du peuple entier n’est même pas élu ? C’est tout de même une honte ! Hillary Clinton avait été choisie par la presque totalité des milieux politiques (démocrates, bien sûr, mais aussi tacitement une bonne partie des républicains), par les banques et les milieux financiers, par les classes supérieures, par les médias, par les « intellectuels », par le show-business, par l’immense majorité des artistes engagés et non engagés[1], de Hollywood à Sundance, par les écologistes, par les étudiants, par les antimondialistes, par les mondialistes, sans oublier la plupart des gouvernements occidentaux et – curieusement – leur opposition aussi.