Le 13 juillet dernier, à Helsinki, le président Joe « Ruthenia delenda est » Biden, prenant des airs de Caton l’Ancien réclamant la destruction de Cartage, tenait des propos pour le moins décalés lors d’une conférence de presse[1] : « Poutine a déjà perdu la guerre. Poutine a un vrai problème. Comment va-t-il bouger à partir de là ? ». Ce mantra est répété à l’envi, ces derniers jours, par les principaux membres de l’administration américaine, notamment le conseiller à la sécurité nationale, Jake Sullivan, et son porte-parole, le « coordinateur des communications stratégiques » John Kirby.