Dans une interview donnée à Sud Radio, le 19 mai dernier (écouter ici), j’expliquais que le G7, qui s’est réuni cette fin de semaine à Hiroshima (Japon), vivait ses dernières heures d’hégémonie. Mon raisonnement se fondait sur le constat que les sanctions édictées contre la Russie par le monde occidental, dont le G7 est la quintessence, ne fonctionnaient que très mal.
Rappelons que le but avoué des mesures prises contre Moscou était, selon les termes du ministre français de l’Économie, Bruno Le Maire, le 1er mars 2022, de « livrer une guerre économique et financière totale à la Russie » dans le but de « provoquer l’effondrement de l’économie russe ». Les sanctions, affirmait-il péremptoire, étaient d’une « efficacité redoutable ». Près de quinze mois plus tard, on ne peut que constater à quel point il avait raison !